Une autre journée d’un hiver tenace, coule
Je rentre chez moi, essayant de trouver le repos
Dans ma chambre noire je me jette sur le lit
Contemplant le plafond, je cherche ardemment la paix
Une vie tranquille, une existence de quiétude
J’erre dans les couloirs de ma pensée, aussi sombres que la nuit
Les derniers bons moments s’évaporent telle la fumée,
Qui me partage mon passé, mon présent et mon avenir
Mon cœur plonge dans la haine, accablé par le chagrin
Rêvant d’un monde meilleur, hélas le temps me manque
Le courage me trahis, la rancune empile ma vie
Souffrant de jour et de nuit, je poursuis l’espoir enfuit
Seule cause de ma résistance, seule chance de toute une existence
La fumée me manque, je n’arrive encore pas à trouver la sérénité
Les lueurs du matin s’exhibent doucement, les ténèbres m’envahissent
Je sors de chez moi, pour la énième fois sans sommeil, je suis la fumée
Des petites lumières jaillissent de loin, mon esprit s’envole
Les étoiles m’entourent, abandonné dans le vide et l’obscurité
Mes pensées s’assombrissent, mes forces s’amenuisent
La sagesse de mes ancêtres m’abandonne, noyé dans l’ombre
Soudain, une voix retentis de nulle part, je l’entends dans ma tête
Il y a toujours de l’espoir, la souffrance n’est qu’un passage sombre,
Nulle obscurité n’est éternelle, le soleil éclairera le monde
De nouveau les étoiles anéantiront le brouillard et la nébulosité
Du silence de l’hiver tenace, le printemps surgira
Et le chant des hirondelles du nord retentira.
1 commentaire:
tu as raison"Nulle obscurité n’est éternelle", saches que tu es plus fort que tu crois. Tu sais, j'ai retenu un truc bien chez Paulo COELHO dans son oeuvre l'alchimiste, il dit
"Quand on veut une chose,tout l'univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve".crois moi que c'est vrai.(Najoua/Rabat)
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