lundi 13 août 2007

Philosophie de la souffrance ...

Une autre journée d’un hiver tenace, coule

Je rentre chez moi, essayant de trouver le repos

Dans ma chambre noire je me jette sur le lit

Contemplant le plafond, je cherche ardemment la paix

Une vie tranquille, une existence de quiétude

J’erre dans les couloirs de ma pensée, aussi sombres que la nuit

Les derniers bons moments s’évaporent telle la fumée,

Qui me partage mon passé, mon présent et mon avenir

Mon cœur plonge dans la haine, accablé par le chagrin

Rêvant d’un monde meilleur, hélas le temps me manque

Le courage me trahis, la rancune empile ma vie

Souffrant de jour et de nuit, je poursuis l’espoir enfuit

Seule cause de ma résistance, seule chance de toute une existence

La fumée me manque, je n’arrive encore pas à trouver la sérénité

Les lueurs du matin s’exhibent doucement, les ténèbres m’envahissent

Je sors de chez moi, pour la énième fois sans sommeil, je suis la fumée

Des petites lumières jaillissent de loin, mon esprit s’envole

Les étoiles m’entourent, abandonné dans le vide et l’obscurité

Mes pensées s’assombrissent, mes forces s’amenuisent

La sagesse de mes ancêtres m’abandonne, noyé dans l’ombre

Soudain, une voix retentis de nulle part, je l’entends dans ma tête

Il y a toujours de l’espoir, la souffrance n’est qu’un passage sombre,

Nulle obscurité n’est éternelle, le soleil éclairera le monde

De nouveau les étoiles anéantiront le brouillard et la nébulosité

Du silence de l’hiver tenace, le printemps surgira

Et le chant des hirondelles du nord retentira.